Dans un objectif de transparence et d’équilibre démocratique, les circonstances nous contraignent à diffuser des informations importantes pour les travailleurs frontaliers. Nous vous invitons à lire attentivement ce communiqué et à le diffuser rapidement et largement.

Dans le cadre de la campagne électorale des prochaines élections législatives certains médias citent le Comité de Défense des Travailleurs Frontaliers ou son sigle CDTF lorsqu’ils évoquent le candidat de la 3e circonscription : Jean-Luc Johaneck.

Or, même si c’est bel et bien le Président du CDTF, il se présente en son nom personnel, en qualité de candidat et citoyen libre et indépendant et comme il aime à le dire non-dépendant.

C’est son droit, mais en aucun cas il ne se présente sous l’étiquette ou avec le sigle du CDTF/Comité de Défense des Travailleurs Frontaliers !

Le CDTF du Haut-Rhin n’a pas et n’a jamais eu vocation à donner des investitures pour un mandat politique, motif pour lequel personne ne peut la demander.

Par contre, il nous est bien entendu impossible de nier que le candidat Jean-Luc Johaneck œuvre efficacement depuis des années en faveur des travailleurs frontaliers en activité, au chômage, ou invalides.

Les répercussions positives que cela entraine dépassent le cadre des frontaliers puisque cela a évité que de gros capitaux atterrissent directement à Paris, sans passer par l’économie locale.

Le connaissant, nous sommes persuadés qu’il s’investira tout autant pour le reste de la population de cette circonscription si les électeurs le mandatent pour les représenter.

En effet, il serait dommageable de prétendre qu’il ne saurait œuvrer que pour les frontaliers, sinon les candidats des partis seraient eux aussi censés ne pouvoir défendre que les électeurs de leur parti ou de leur catégorie d’activité.

S’agissant des retraités poly-pensionnés, ces derniers et leur proche entourage connaissent le combat qui est mené, puisqu’une partie de la bataille est gagnée et l’autre est en cours.

Si ce défenseur des frontaliers devait siéger au Parlement, il est évident qu’il ne sera pas moins efficace, bien au contraire, même sans appartenir à un parti politique.

Ces derniers étant devenus très éphémères et changent sans cesse que ce soit d’étiquette, d’image, de dénomination et même de personnes en leur sein qui jouent aux vases communicants aux multiples couleurs de l’arc en ciel.

Etant absent du débat télévisé il n’a pas eu l’occasion de donner son avis ni d’échanger et de répondre aux autres candidats s’agissant entre autres du sujet des frontaliers qu’il maîtrise très bien, peut-être trop bien aux yeux de certains !

Le connaissant, il a des avis très avisés concernant les divers sujets abordés lors de ce débat télévisé pour le moins animé et ainsi il va très certainement s’exprimer avant le 12 juin 2022 par le biais de son site Facebook sur lequel il accepte ceux qui lui proposent leur amitié depuis l’ouverture récente de sa page Facebook : Jean-Luc Johaneck.

Débat électoral télévisé diffusé le 5 juin et commentaires concernant les travailleurs frontaliers

Sur Youtube : France Bleu Alsace. Débat élections législatives du Haut-Rhin dans la 3e circonscription.

Voici le lien : https://youtu.be/FZqaCCDv148

Bien que ce débat  ne concerne directement qu’une partie de l’électorat frontalier, les autres frontaliers  doivent aussi prendre connaissance de certaines réalités en relation avec leur proche avenir et se faire leur opinion.

Ainsi, France Bleu Alsace a invité à un débat télévisé sa sélection personnelle de 5 candidats (sur un total de 13) aux élections législatives de la 3e circonscription du Haut-Rhin qui répertorie dans la région le plus grand nombre de travailleurs frontaliers et d’ex-frontaliers.

Lors du débat, il fut beaucoup question des frontaliers et de nombreux propos sont éloquents, surprenants, intrigants et même inquiétants.  Ceci  nous amène à vous diffuser le lien de cette vidéo qui dure 45 minutes.

Il est judicieux de la visionner en intégralité et de ne pas hésiter à revenir en arrière pour vérifier si vous avez bien compris et bien interprété les questions, propos et réponses.

Comme très et trop souvent quand il s’agit des frontaliers la même rengaine revient toujours, à savoir : les salaires élevés des travailleurs frontaliers.

Et bien entendu personne sur le plateau n’a jugé utile de préciser qu’ils gagnent plus, mais qu’en échange ils travaillent aussi bien plus et bien plus longtemps.

Et si la moyenne des salaires a augmenté c’est lié au fait que l’euro a perdu de sa valeur face au CHF et que la moyenne des frontaliers en activité est de plus en plus qualifiée et spécialisée.

Non seulement généralement leur trajet est plus long en distance et temps, mais en plus les grands axes routiers qu’ils doivent utiliser ne sont plus adaptés et à certains endroits très dangereux.

Les salaires élevés entraînent aussi des ponctions fiscales plus importantes et le pouvoir d’achat plus élevé bénéficie à 20 % des dépenses à l’Etat français au travers de la TVA.

S’agissant de la pénurie de main-d’œuvre qui fait défaut aux employeurs de la région frontalière, nous tenons à préciser que cela n’est en rien un phénomène frontalier, mais national et même transfrontalier !

Nous en concluons que la majorité des candidats de ce débat ont une méconnaissance et de graves lacunes de ce qu’est la réalité concrète s’agissant du quotidien des frontaliers. Ce qui réduit considérablement les capacités de discernement quand il leur faut et surtout faudra débattre du sujet frontalier.

Le seul à avoir rectifié certaines erreurs étant Patrick Striby qui évoque le fait qu’il était frontalier en Allemagne.

M. Zimmerman quant à lui n’est pas rentré dans les détails, il a laissé la parole à ceux qui la prenaient s’agissant des frontaliers.

Sachant que les candidats présents semblent être les favoris à l’élection de cette circonscription, puisque c’est souvent ainsi que la sélection des médias qui invitent s’opère, nous laissons nos adhérents juger s’il y a de quoi être rassuré ou inquiet s’agissant de leur représentation future au Parlement !

Sachant que les plus de 500 autres parlementaires sont moins concernés et donc informés de la réalité du travail transfrontalier nous nous permettons d’imaginer que si la description du phénomène frontalier est celle  de certains de ces potentiels futurs élus de la 3e circonscription il est fort probable qu’à l’avenir les frontaliers continuent à être traités comme par le passé.

Quoi qu’il en soit ne vous abstenez pas de voter les 12 et 19 juin 2022, vous êtes libres de vos choix électoraux en matière d’avenir, ce n’est pas le nombre de candidats qui manque.

Pour nous il est important que ce débat mené par des professionnels de la politique régionale soit diffusé auprès du public concerné et c’est pour cela nous insistons pour qu’il soit diffusé très massivement.

Il est tellement rare que le sujet frontalier soit évoqué à la télévision que ce serait dommage de vous priver d’un débat d’un tel niveau. Ce ne seront pas 45 minutes de perdues mais plutôt un investissement de temps pour en apprendre plus.

Le Comté Directeur du C.D.T.F.