Le Ministère public jurassien va tenir compte d’une limitation de vitesse à 50 km/h et non pas 20 km/h alors que plus de 200 conducteurs se sont faits flasher par un radar fin octobre (voir ci-dessous Article de RFJ à Delémont).
Le bon sens a fini par reprendre le dessus s’agissant de la rafle au radar qu’avaient organisé des Policiers suisses ultra-zélés.
Pour rappel, le CDTF avait immédiatement veillé à médiatiser ces faits, sachant qu’il n’avait pas d’autres moyens d’action immédiate.
Nous étions convaincus que face à cette situation inédite et aberrante, le fait de dénoncer la situation provoquerait des vagues mais aussi et surtout des réactions des autorités suisses.
Par contre, côté français il semblerait (à notre connaissance) que peu de représentants politiques des nombreux frontaliers concernés se soient ouvertement émus de la situation.
Au delà de ces sanctions incompréhensibles, les automobilistes concernés étaient très choqués par le guet-apens dont ils étaient victimes. Et les conséquences financières auraient été terribles ! Puisque nombreux étaient ceux qui se sont vu signifier qu’ils risquaient une interdiction de circuler en Suisse durant plusieurs mois. Et forcément ils auraient été privé d’emploi et des salaires qui en découlent.
Une interdiction de circuler en voiture plusieurs mois est une très lourde sanction, mais quand on est convaincu de ne pas avoir enfreint volontairement le code de la route c’est psychologiquement une double peine insupportable.
Ainsi, nous partageons le soulagement et la joie des automobilistes concernés par les déclarations de la Procureure de Porrentruy.
Par contre, une grande injustice subsiste surtout au vu des déclarations de la Procureure de Porrentruy qui explique qu’il n’est pas possible de condamner des personnes qui en toute bonne foi ne savaient pas qu’elles commettaient quelque chose d’illicite et surtout dans le cas présent qui étaient incitées à respecter les 50 km/h et non les 20 km/h.
En citoyens disciplinés, ces automobilistes ont payé l’amende dans les délais exigés sous peine de sanctions complémentaires.
Et la Police déclare qu’ainsi c’est une situation de force jugée puisque les pseudo-contrevenants auraient accepté la sanction et donc reconnu l’erreur qui n’en est pas une et qu’ainsi le droit est appliqué et les remboursements ne sont pas possibles.
Alors qu’il semble (comme en France) qu’il soit indiqué sur la contravention qu’il est possible de contester mais que dans ce cas il faut quand même payer dans les délais !
C’est ubuesque, d’autant plus que certaines amendes sont très lourdes !
Nous ne voulons pour autant pas jeter l’opprobre à la Police cantonale du Jura puisque nous sommes persuadés qu’à l’origine de cette situation ce sont certainement qu’une ou 2 personnes qui ont donné les ordres afin que ces centaines d’automobilistes frontaliers tombent dans la nasse.
Pour autant à l’avenir ralentissez à 20 km/h au maximum lors du passage des douanes suisses qu’elles soient ouvertes ou fermées.
Et c’est pareil au niveau des panneaux ÉCOLE en Suisse, la vitesse maxi de 20 km/h ne doit pas être dépassée. C’est ce que nous avons découvert et que nous ignorions avant cette affaire.
https://www.rfj.ch/rfj/Actualite/Region/20250107-De-la-clemence-pour-les-automobilistes-pinces-a-Lucelle.html