Voilà quelques semaines que nous n’avons plus diffusé de messages ou des informations à visionner.

Ce ne sont ni les thèmes, ni l’actualité qui manquent ! Mais chaque jour nous sommes confrontés à une affluence très importante de demandes multiples et variées que nous tentons de gérer au mieux…

Par ailleurs, sans cesse apparaissent «des nouveautés» pour la plupart insensées et aberrantes. Celles-ci nécessitent pour nous un temps d’ assimilation et donc de compréhension afin qu’elles soient traitées au mieux (quand cela est possible) mais jamais dans la précipitation ! Nous préférons assumer un peu de retard dans la communication plutôt que de  commettre des erreurs au niveau de nos informations ou diffusions.  Mais malgré tout nous ne sommes pas à l’abri d’erreurs et nous n’avons pas la prétention de proclamer que nous n’en commettons jamais.

Nous comprenons que le public concerné soit impatient et un peu frustré puisqu’il attend une réactivité immédiate de notre part. Il est vrai qu’à une époque tel pouvait encore être le cas. Sachez que nous tentons de nous adapter au mieux mais  ce n’est très souvent  pas facile pour nous non plus et nous n’avons pas de baguette magique, sinon nous en aurions usé et abusé au profit de tous ceux qui le méritent et au détriment de tous ceux qui sont responsables des situations actuelles.

Nous travaillons intensivement sur plusieurs dossiers qui nécessitent non seulement du temps mais aussi de la réflexion et une stratégie de planification, de bon sens  et d’anticipation intense. Préparer demain aujourd’hui c’est déjà trop tard ! Il faut savoir se projeter en tenant compte des embuches prévisibles tout en restant conscients que de nos jours l’imprévisible fait partie d’une dure réalité !

Vers le 19 février, nous diffuserons plusieurs messages d’informations diverses et nous vous recommandons très vivement (en fonction des sujets qui vous concernent) de prendre le temps de tout lire, visionner et  écouter.

Le manque d’ interactivité, d’engagement et d’intérêt des personnes concernées par les multiples sujets que nous traitons et traiterons sont ou seraient  les meilleurs atouts et forces de tous ceux qui estiment que les frontaliers doivent et devront de plus en plus accepter leur sort qui est de devoir s’estimer heureux de pouvoir travailler à l’étranger et de payer au nom de la solidarité et de l’intérêt général tout ce qui leur est réclamé sans broncher !

Nous sommes à présent  dans un système linéaire et laminaire qui a décidé de nous culpabiliser afin de nous déstabiliser au mieux et de fait de nous rendre plus dociles, malléables et soumis.

S’il est vrai que nous acceptons traditionnellement  dans les 2 pays (celui de résidence et d’activité) de rentrer au mieux dans le «moule», nous ne pouvons accepter que ce «moule» soit détruit.

Notre combativité, notre refus de nous résigner, nos capacités d’adaptation et de rendement, nos compétences sont nos meilleurs atouts de vente en faveur de l’exportation de notre travail et de fait de l’importation de nos devises en France dans un intérêt transfrontalier général !

Si nous perdons ces qualités, nous perdons notre  identité très spécifique et l’image de l’ensemble de la Regio y perdrait en crédibilité et en qualité. Les donneurs de leçons qui nous dictent leurs lois et surtout leurs interprétations farfelues ne nous ont rien rapporté jusqu’à ce jour si ce n’est des dettes et déficits dont nous ne sommes en rien responsables mais  que nous sommes censés devoir combler. De plus et surtout,  ils n’ont pas la moindre notion de la réalité et du quotidien du travail transfrontalier.

Si le phénomène frontalier dure, perdure et augmente autant ces dernières années ce n’est certainement pas dû au fait que le pays d’emploi fait preuve de compassion  à l’égard d’une population qui ne chercherait (selon certains) que son profit et son privilège  personnels au détriment de l’intérêt général .

Et ce n’est en tout état pas grâce à la politique, ni  à la reconnaissance de notre valeur d’exportation de notre pays de résidence que la dynamique de l’emploi transfrontalier existe. Bien au contraire !  Au fil des années (et cela empire !) tout est fait pour démotiver les frontaliers à aller chercher l’emploi  là où il se trouve puisqu’il manque si cruellement en France.

D’ailleurs quand le chômage n’était pas encore à son apogée et les dettes et déficits moins colossaux, nous étions déjà montrés du doigt puisque nous étions soi-disant la cause des pertes de compétences qui manquaient dans la région !? Sauf que ceux qui dénonçaient cela refusaient de reconnaître qu’ils étaient restés dans la contemplation, la passivité et les complaintes au lieu de faire preuve de réactivité et d’adapter et développer  les formations nécessaires afin de combler ce manque de compétences.

Aujourd’hui, parce qu’il n’y a plus d’emplois adaptés, plus de 30 %  de jeunes compétences quittent la France et bien au-delà des pays frontaliers ! C’est une manière d’exporter nos richesses actuelles et futures, mais à fond perdu ! Il est vrai que les voyages forment la jeunesse mais dans le cas présent, nous les aurions formés pour qu’ils émigrent ? La préservation des compétences de la jeunesse d’un pays est aussi importante que son patrimoine historique et écologique ! Aucune idéologie politique ne peut nier cette évidence. Et il n’y a pas que les compétences de la jeunesse qui sont en  voie d’extinction puisque celles des plus de cinquante ans qui ont en plus l’expérience sont elles aussi gaspillées  par manque de politique et   d’emplois dignes  de ce nom.

Il est vrai qu’il y a vingt ans, voire moins, la politique de la retraite anticipée de nombreuses grandes entreprises (encouragée par l’Etat)  n’incitait pas les employeurs en France  à embaucher des quinquagénaires !

J’invite  ceux  qui seraient choqués ou dérangés par un  constat aussi négatif dans quelques années à faire l’inventaire de ce qui restera avant liquidation totale pour faillite…

Je l’ai écrit ci-dessus, c’est aujourd’hui qu’il faut préparer après-demain et non hier ! Tout n’est peut-être pas encore perdu, mais il faut faire vite et plutôt que de promettre électoralement et bêtement  que la situation s’améliorera, évitons dans l’immédiat  de continuer à  casser ce qui marche encore afin d’éviter que cela n’empire !

J’ai déjà écrit tout ceci, je le sais, mais j’insiste puisqu’il y a urgence absolue,  il y a un risque réel  d’explosion  ou d’implosion !

49 c’est le nombre actuel  de nos Ministres et Secrétaires d’Etat, plus le Président de la République ! Ainsi,  si parmi ces 50 Hauts-Dirigeants , 1 seul s’engageait  à ouvrir un réel  dialogue et à relayer à qui de droit, notre appel au Bon Sens ce serait profitable à  l’intérêt général. Sommes-nous trop exigeants ?