Précisions pour ceux qui sont ou seront concernés par le télétravail transfrontalier à partir du 1er juillet 2022 


Nous dérogeons très rarement à nos principes qui nous imposent de veiller à diffuser une information qui soit 100 % fiable.

Mais dans le cas présent, nous faisons une petite exception pour ceux qui sont concernés (et pour certains désespérés !) par les mesures d’exceptions liées à la crise sanitaire qui prendront fin au 30 juin 2022.


Après avoir mené quelques investigations téléphoniques du côté suisse, il apparaîtrait qu’une solution ait été trouvée au niveau européen et que l’ensemble des 27 pays de l’UE et la Suisse se soient mis d’accord vitesse grand V, ce qui est très rare s’agissant de règles administratives qui ne sont pas liées à l’urgence absolue et nous ne pourrons que nous en réjouir si tel est vraiment le cas.


Ainsi, toujours de source officieuse, mais bien placée, ces prochains jours une annonce officielle au sujet du télétravail transfrontalier devrait être publiée.


Nous n’en savons pas plus, nous ne sommes pas dans le secret des Dieux, tout au plus ceux de quelques bons apôtres. Nous espérons vivement que cette annonce permettra de mettre fin aux polémiques et multiples débats du style : « Les Allemands pourront télétravailler, mais ce sera interdit pour les Français » ou « grâce à un élu français ce sera possible pour les frontaliers à Genève, mais pas les autres, etc. ».


Il aurait été très dommageable que les frontaliers aient été traités de manière différente selon leur état de résidence.


Nous reviendrons sur le sujet dès que nous aurons pris connaissance de la publication et des modalités communes officielles. 


Espérons en tout cas que l’un ou l’autre pays limitrophe n’ait pas demandé une dérogation ? 


Pour le reste, nous avions longuement abordé le sujet dans notre dernière revue. 


Nous vous rappelons que c’est l’employeur et lui seul qui décide en matière de télétravail qui n’est pas une obligation et encore moins un droit acquis.


En tout cas s’agissant des frontaliers, l’Europe et ses réglementations leur ont très souvent sauvé la mise, c’est pour nous une vérité évidente.