Prêt immobilier : Libor à un taux négatif : refus des organismes de prêt d’appliquer la baisse effective prévue contractuellement en faveur des emprunteurs.

Ce problème est une question de consommation et ne serait donc pas directement du ressort du C.D.T.F. sauf qu’un grand organisme a publiquement (et par ailleurs par écrit) jugé utile de justifier son refus d’appliquer le taux négatif de l’index du Libor qui sert de référence pour le calcul du montant des intérêts et d’évoquer que le taux du franc suisse avait augmenté de 17 % en janvier 2015.

Or, le C.D.T.F. considère que ce type de motif est totalement hors sujet et de plus que c’est très insultant pour les clients frontaliers qui ont très activement participé, malgré la crise, à l’essor de ces organismes. Nous n’acceptons pas que ceux qui se nourrissent du phénomène frontalier crachent dans la soupe !

Nous ne pouvons admettre que des banques proclament publiquement (sous les acclamations du public) que l’application du taux négatif du Libor pourrait entraîner des risques pour la banque au point de mettre en danger ses épargnants !

De tels arguments relèvent du populisme et de la démagogie pure qui si ces organismes persistent dans leur attitude entraînera à leur détriment une perte de confiance et donc de crédibilité. Au lieu d’investir des millions dans les publicités, il serait judicieux que ces organismes n’oublient pas que la meilleure des publicités est le bouche à oreille, mais ce principe pourrait aussi se retourner contre eux.

Nous allons donc non seulement informer les frontaliers qui à ce jour ignoraient encore qu’ils perdent tous les mois de l’argent, mais tendrons aussi la main à ces organismes afin de tenter d’ouvrir un dialogue et une concertation. Et s’ils refusent de nous rencontrer nous entamerons une procédure de plainte commune qui pour ce type de cas est parfaitement adaptée. Précisons que nous avons déjà mandaté notre avocat qui nous a remis un rapport très précis dont les arguments juridiques plaident nettement en faveur des frontaliers emprunteurs lésés.

Nous ne jouons pas à la roulette russe, dans ce cas aussi nous savons très précisément où nous allons et comment y arriver. Si de nombreux frontaliers concernés et conscients des enjeux s’associent à notre action nous la mènerons jusqu’au bout en espérant aussi que notre main tendue aux organismes de prêts soit prise en considération. Dans le cas contraire, nous classons le dossier en bonne conscience puisqu’il ne pourra pas nous être reproché de ne pas avoir tenté une action.


 

 

Mise à jour du 12 Janvier:

Article du Journal LALSACE du 12 Janvier